mercredi 22 décembre 2010

Solitude

Solitude

Une musique d’ambiance ensevelissait la pièce,
Recouvrant les fleurs de sa charmante tendresse.
Tout restait figé comme si le temps avait stoppé
Ces objets afin que ce moment soit dessiné.

Le son se faufilait agilement dans l’air
Et pareil à une feuille morte elle tombait
Dans le creux de mon oreille. Je la laisse faire.
Pour elle, il n’y avait pas d’autre destinée.

La statuette d’une vierge vient à moi
Je crois que je l’attire mais pourquoi ?
Elle est si triste, si transparente, je l’aime
Cette femme est si parfaite, c’est une crème.

Le cendrier me rappel une des erreurs,
Et la cendre me prédit ma future odeur.
Je serais comme elle un jour, fragile,
Aux grés du vent et de l’humide argile.

Le faux sapin du vrai jour de noël
Filtre les lueurs  qui dés le matin l’ensorcellent.
Elle restera encore quelques heures debout
Avant qu’on ne lui coupe le cou.

Le tapis semble dormir, et mes pas lourds
N’ont jamais réussi à réveiller se balourd.
Il aurait pu voir de belles choses
Et pourtant il ne change pas de pose.

Même si tout semble vivre en ce lieu
Je suis seul et perdu parmi eux.
Je n’ai de sens que par leur présence
J’inverse la logique et tout son sens. Solitude…

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